Médecine Nucléaire

Coordonnateur du DES et ses coordonnées

Responsable régional

Pr Pierre-Olivier KOTZKI
CHU CAREMEAU, Service de Médecine Nucléaire
Place du Professeur Robert Debré
30029 NÎMES Cedex 9
Tel : 04.66.68.32.46 Fax: 04.66.68.32.68
e-mail: pierre.olivier.kotzki@chu-nimes.fr

Responsable local

Pr Olivier MUNDLER
CHU Timone Adultes, Service de Médecine Nucléaire
Bd Jean Moulin
13385 Marseille Cedex 5
Tel : 04.91.38.58.99 / 55.58 Fax: 04.91.38.47.69
e-mail: olivier.MUNDLER@ap-hm.fr

Mot du référent

La médecine nucléaire est une spécialité vaste, intéressante, innovante, à la pointe de la technologie mais encore peu connue.
C’est une spécialité à double facette alliant:

  • L’imagerie : fonctionnelle surtout, mais aussi morphologique. Elle consiste à visualiser (par le biais de gamma caméras et de TEP-TDM) une pathologie ou le fonctionnement d’un organe grâce à l’administration d’un radio traceur au patient. Ceci fait la richesse de la discipline, puisqu’il existe une multitude de traceurs disponibles.
  • Et la clinique : elle nécessite un interrogatoire approfondi de chaque patient et des connaissances solides dans de nombreuses spécialités : cardiovasculaire, pulmonaire, endocrinologie, hématologie, oncologie, rhumatologie, uro-néphrologie, pédiatrie, neurologie…

Elle présente de nombreux atouts :

  • L’intérêt intellectuel : spécialité pluridisciplinaire et passionnante qui allie le diagnostic (à partir d’images en couleur), le suivi, la consultation, les gestes (ganglions sentinelles) et la thérapeutique (IRA thérapie, ..). Elle est en constante intéraction avec les autres disciplines.
  • Le contact avec le patient lors de la délivrance du diagnostic
  • L’accès à la recherche: travail personnel (thèse, mémoire), participation à des protocoles de recherche uni/multicentriques, ouverture en 2014 de CERIMED sur le campus santé Timone à Marseille.
  • La qualité de vie : la spécialité offre un mode de vie agréable avec un planning établi à l’avance auquel peuvent parfois se rajouter des urgences (scintigraphie pulmonaire, TEP-TDM). Elle bénéficie d’une bonne ambiance que l’on peut qualifier de «familiale», du fait du petit nombre d’internes et de services mais sérieuse à la fois. Il n’y a ni gardes ni astreintes (sauf les 2 premières années aux urgences adultes).
  • L’encadrement important des internes par les séniors, surtout en début d’internat, du fait de la responsabilité engagée par l’interprétation des images qui demandent de l’expérience et de la subtilité. A Marseille et ses périphériques, la grande diversité des terrains de stage pour les internes permet une formation optimale.
  • Les différents modes d’exercice possibles : dans le secteur public, accès à des carrières hospitalières et hospitalo-universitaires passionnantes (l’accès à la recherche et l’enseignement est largement encouragé). Dans le secteur privé, par le biais des cliniques privées et des centres de lutte contre le cancer.
  • Sa transversalité : c’est une spécialité essentiellement médicale (clinique et imagerie) mais qui touche aussi d’autres domaines: la biophysique (radioactivité), la fusion d’images, les radiopharmaceutiques,…
  • Ses perspectives d’avenir à Marseille :
  • Ouverture de CERIMED en 2014 sur le campus de la Timone : recherche sur les petits et gros animaux dans le but de développer et valider de nouveaux protocoles et techniques d’imagerie médicale avec 2 cyclotrons.
  • Acquisition prochaine de SPECT CT

Par contre, la spécialité doit avant tout attirer les passionnées car peu de places et de débouchés sont disponibles sur la région (+++++).
En conclusion, choisir la médecine nucléaire c’est choisir une spécialité pluridisciplinaire, transversale, d’avenir, à la pointe de la technologie et des connaissances médicales alliant imagerie, clinique et contact avec le patient et offrant une qualité de vie réelle.

 

Coordonnées du référent

Christelle Fargette : christelle.fargette@gmail.com

 

Maquette du DES

4 ans= 8 semestres

  • Formation pratique :
    • 4 semestres dans des services agréés pour le D.E.S de médecine nucléaire (en pratique 5 sont tolérés par le coordinateur régional à condition d’avoir réalisé 2 stages cliniques et 1 stage de radiologie) dont trois au moins doivent être accomplis dans des services hospitalo-universitaires ou conventionnés
    • 4 semestres dans des services agréés pour d’autres diplômes d’études spécialisées que le diplôme d’études spécialisées de médecine nucléaire ou pour des diplômes d’études spécialisées complémentaires. Sont conseillés: au moins 2 stages cliniques (oncologie, endocrinologie, cardiologie, hépato-gastro, etc.) et au moins 1 semestre en radiologie.
  • Formation théorique :Cours de DES obligatoires (UV 1 à 7) ayant lieu sur Paris à l’INSTN au Centre CEA de Saclay, sanctionnés par des examens, et qui rassemblent l’ensemble des internes en médecine nucléaire de France (nationale) ainsi que les radio-pharmaciens. Ils sont à effectuer à n’importe quel moment de l’internat mais il est conseillé aux étudiants de suivre ces modules d’enseignement le plus tôt possible pendant leur internat.
    Ils ont lieu en:

    • Janvier (3 semaines + 1 semaine révisionnelle de mathématique optionnelle) et mars (3 semaines) sur les bases de physique et technologie :
      • UV 1 – Notions fondamentales sur la radioactivité et les rayonnements. Travaux pratiques de physique (24 h)
      • UV 2 – Dosimétrie, radiobiologie, radiothérapie et radioprotection (34,15 h)
      • UV 3 – Radiopharmaceutiques, instrumentation et méthodologie (84 h)
    • Puis en novembre de l’année suivante (4 semaines) sur les bases cliniques de la spécialité:
      • UV 4 – Explorations cardiovasculaires et pulmonaires (21 h)
      • UV 5 – Médecine nucléaire appliquée à l’endocrinologie, l’hématologie et l’oncologie (21 h)
      • UV 6 – Autres applications cliniques (74 h)
      • UV 7 – Aspects administratifs et réglementaires de la médecine nucléaire (6 h)

Enseignements optionnels (UV8 : 5 requis, à choisir) qui ne donnent pas lieu à un examen :

  • Analyse cinétique approfondie et modélisation (12 h) Anatomie en coupes (12 h) TEMP et TEP en recherche (12 h) Logistique des explorations et stratégie diagnostique (12 h) Évolution technologique (12 h) Imagerie fonctionnelle et métabolique par RMN (24 h, équivaut à 2 optionnels) Imagerie multi-modalités, recalage, fusion d’images (12 h) Radioanalyse (12 h)
  • Radiopharmacie clinique (12 h) Radiothérapie interne (12 h)

Particularité : cours de DES obligatoires (UV) sanctionnés par un examen ayant lieu sur Paris (CEA Saclay) et qui rassemblent l’ensemble des internes en médecine nucléaire de France ainsi que les radio pharmaciens.

Ils ont lieu en:

  • janvier (3 semaines), en mars (3 semaines) sur la physique nucléaire, la radioprotection et la reconstruction de l’image,
  • puis en novembre (4 semaines) sur les bases cliniques de la spécialité.

Ils sont à effectuer à n’importe quel moment de l’internat.

DESC et DIU Accessibles

  • DESC oncologie
  • DU ou DIU : d’oncologie ou d’imagerie

Stages ouverts et budgétés

  • CHU Marseille Hôpital de la Timone, service de médecine nucléaire (MUNDLER Olivier)
  • CHU Marseille Hôpital Nord, service de médecine nucléaire (MUNDLER Olivier)
  • Institut Paoli Calmette, Médecine nucléaire cancérologie (BRENOT-ROSSI Isabelle)+/- Ouverts à la demande :
  • Centre Hospitalier du pays d’Aix, service de médecine nucléaire (SILES Serges)
  • Centre hospitalier intercommunal de Toulon Sainte Musse, service de médecine nucléaire (CARRIER Patricia)
  • Hôpital d’instruction des armées de Sainte-Anne, service de médecine nucléaire (BUSSY Emmanuel)Soit 6 services dont 2 CHU

Agenda des cours de DES

Comme spécifié ci-dessus, 10 semaines de cours obligatoires sur Paris à l’INSTN au Centre CEA de Saclay associées à 5 enseignements optionnels obligatoires.

Problèmes rencontrés dans la spécialité

Bien qu’il y ait de nombreux avantages à bénéficier de cours de DES nationaux, coordonnés et bien organisés, ils nécessitent tout de même un investissement important que ce soit au niveau du temps (10 semaines et 5 optionnels), de l’argent (il faut se loger sur paris), et un minimum de révision (examen validant).

Le second problème est le nombre restreint de postes d’assistants (pour le nombre d’internes formés) et de PH, en particulier au CHU. La spécialité est relativement jeune donc peu de départ à la retraite actuellement en particulier dans la sud.

Liens vers les associations nationales et Marseillaise

Association Nationale des Assistants et Internes en Médecine Nucléaire : Votre lien
Action Concertée en Médecine Nucléaire : Votre lien
Société Française de Médecine Nucléaire : Votre lien